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Les entreprises du secteur privé 

charges trop lourdes

  mai 2013 et  juillet 2014

 

 

 

 

 

Les données de progression du chiffre d'affaires ne prennent pas en compte les moyens déloyaux pour y parvenir. Parmi eux, les nombreux licenciements opérés dans le seul but de redresser la balance comptable afin de garder une image dynamique auprès des actionnaires et des marchés financiers. Le taux de 14 % annoncé pour les bénéfices des entreprises américaines est faux puisqu'elles empruntent des liquidités à taux quasi nul (production artificielle de la FED - QE) pour racheter leurs propres actions, ce qui fausse d'autant ce pourcentage. C'est le cas d'Apple qui face à l'effondrement du cours 700 $ en septembre, 393 $ fin juin 2013 rachète ses propres actions pour en limiter la chute, en août c'est un deuxième coup de bluff de 150 milliards $.

 

Les marges des entreprises françaises ne dépassent pas les 10 %, un niveau inférieur à la moyenne de la zone euro, de surcroît les carnets de commande sont quasi vides. Nombre d'entreprises de divers secteurs sont en cessation de paiement.

 

En Italie, 372.000 fermetures d'entreprise en 2013. 

 

En France, les chiffres de ce type, sûrement identiques à ceux de la Belgique et de l'Italie, sont dissimulés, tandis que les services téléphoniques du premier ministre supplient les grandes entreprises de différer leur plan de licenciements. Selon l'assureur-crédit Euler Hermes, fin 2013 les défaillances d'entreprises atteindront un niveau record. Chaque année, plus de 64 000 PME et TPE déposeront le bilan, impactant 175 000 emplois. Elles ne peuvent pas investir ni innover avec un taux de marge de 28 % contre 40 % en Italie, en Allemagne. L'économie française est en voie de rapide effondrement.

 

La résistance s'organise parmi les entrepreneurs en révolte qui se refusent à payer leurs charges patronales. Soixante-dix mille se sont regroupés, sous le diminutif de "Tondus" -  vidéo.

 

Les investissements les plus importants réalisés en France sont ceux de groupes étrangers, en 2013 ils ont baissé de 77 % par rapport à 2012, tandis qu'ils ont quadruplé en Allemagne, mais globalement les flux financiers à destination des pays développés sont à un niveau historiquement bas et bien inférieurs à ceux de 2007. S'ajoute pour les PME la difficulté d'obtenir des prêts soumis au desiderata des grandes banques européennes en mal de liquidités, en mal de capitalisation - voir ici - Les grandes banques disent sortir du long tunnel de la crise.

 

 

Prélèvements sociaux trop lourds - RSI s'en affranchir

 

Mars 2014 - la Belgique est représentative des immenses difficultés des chefs d'entreprise européens à s'acquitter des charges patronales. Par rapport à 2007, 62 % d'entre eux sont dans l'incapacité de les payer, les demandes de dispense affluent, le détail ici.

 

  • Les petites entreprises soumises au RSI sont à l'agonie - vidéo

 

Régime social des indépendants - RSI - Sur la base du droit européen, la France est dans l'illégalité en imposant le prélèvement ruineux et scandaleux du Régime Social des indépendants - RSI - assurance maladie et retraite. Comment s'affranchir de ce type de prélèvement ruineux et scandaleux ?  Nombre de petites entreprises et artisans veulent se désengager du RSI, le quitter à bon droit sur la base des conseils du site www.QLSS.fr - Quitter La Sécurité Sociale.

 

Mais, pour enrayer la désaffiliation au RSI, le parlement a adopté le 23 octobre 2014 un amendement punissant lourdement tout individu qui se désengagerait de l'URSSAF ou qui inciterait à le faire - ici  - aspect légal ici.

 

Dans ces conditions, comment espérer voir la production de biens de consommation, la croissance et l'emploi repartir à la hausse. Voir mars - avril - Les énormes masses d'argent ne circulent plus en direction de l'économie de terrain - voir en avant- propos - L'une des situations fondamentales qui n'est pas comprise par le plus grand nombre - voir en introduction - La situation mondiale en bref. Pourquoi les économies sont-elles confrontées à ce processus d'assèchement ? La réponse est développée exclusivement dans notre livre "L'origine et l'aboutissement de la crise majeure".

 

 

S'informer sur les défaillances d'entreprises françaises, par département territorial, voir le site le papillon, avec moteur de recherche.

 

 

 

 

Les entreprises et le crédit bancaire

 

Les PME reçoivent seulement 5 % des prêts accordés par les banques !

 

 

Les 20 millions de PME - PMI - européennes représentent 99,8 % du total des entreprises, et soutiennent 87 millions de salariés. Depuis 2000, elles ont généré 85 % des emplois nouveaux, 67 % de l'emploi global, 57 % du PIB de l'UE, secteur financier mis à part - source.

 

95 % du crédit bancaire disponible pour les entreprises ne bénéficie qu'aux entreprises cotées en bourse, qui représentent 20 % des entreprises, les autres, 80 %, doivent se contenter du solde de 5 % !  Source - Steen JAKOBSEN  économiste en chef de Saxo Bank - article.

 

Conclusion : les PME à la base de la vie économique subissent la restriction délibérée du crédit bancaire. Elles sont surchargées de taxes, de contrôles et de lourdeurs administratives. Les commandes diminuent au profit du rendement des grands groupes et des marchés boursiers, mais au détriment de l'emploi, de l'attente légitime des chômeurs. Tout cela conformément aux effets attendus d'assèchement de l'économie réelle.