crisemajeure.jimdo.com

 

 

L'économie générale - mai - juillet 2013

 

 

 

 

 

L'économie générale : l'on avance que le plus gros de la crise est passé, que des signes tangibles de reprise économique apparaissent ici et là dans le monde. Cependant bien avant que les pouvoirs publics ne l'annoncent, la récession s'est installée partout, d'abord dans les pays de l'Europe du Sud, puis en Asie. Désormais elle gagne rapidement les pays du Nord. Les plans de rigueur imposés par les incompétents comme l'ultime solution ont bien vite montré leur limite. Il s'agissait avant tout d'un réflexe d'autoprotection de la part des États soumis au poids insurmontable de l'endettement. Bien évidemment il était impossible que la rigueur et les hausses d'impôts génèrent de la croissance.

 

La désindustrialisation et des monnaies surévaluées, notamment l'euro, sont les deux facteurs qui creusent profondément chaque mois le déficit de la balance des paiements.

  

Au plan intérieur 1) une majorité d'entreprises n'investit plus afin de garder des liquidités, faute d'obtenir du crédit bancaire,  préférant le rachat de ses propres actions, ou le placement sur des produits financiers plus rentables à court terme et 2) la montée incessante du chômage, sont deux facteurs qui amplifient irrémédiablement la récession.

 

Aux États-Unis, de 2000 à 2008, les ménages se sont endettés de 1000 milliards $ par an, aujourd'hui ils sont surendettés et contrairement aux apparences ils ne consomment qu'à minima. L’État fédéral pour tenter de relancer la consommation et de limiter la hausse du chômage n'a pas trouvé d'autre solution que d'injecter 3 à 4 milliards "Monopoly"  par jour pour censément favoriser la reprise de l'économie de terrain. Mais cet argent est détourné de son but initial à cause de la concentration financière organisée par le cartel de la haute finance, représenté par le système bancaire. De la sorte comme un cours d'eau que l'on dérive, ces liquidités sont canalisées majoritairement en direction des places financières, asséchant d'autant plus l'économie réelle. Ceci dans un but bien précis que nous expliquons dans notre livre "L'origine et l'aboutissement de la crise majeure".