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La spoliation s'organise à votre insu 

braquage à l'européenne

février 2014

 

 

En 1802, le président américain Thomas JEFFERSON disait en visionnaire "Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que les banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour d'elles priveront les gens de toute possession ; d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison, sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquise".

 

 

 

 

31 octobre 2015 

 

Nos explications et anticipations de février et mars 2014 se concrétisent !

 

La Commission européenne va poursuivre devant la Cour européenne six pays : la République tchèque - Luxembourg - Pays-Bas - Pologne - Roumanie - Suède - qui n'ont pas encore transposé dans leur législation la Directive sur le redressement des banques - Résolution de leurs défaillances - BRRD - laquelle permet de ponctionner les comptes des clients en cas de faillite d'une banque. A l'origine du texte, seuls les comptes supérieurs à 100.000 € étaient ciblés.

 

Le gouvernement français s'est empressé d'adopter la BRRD, en catimini par ordonnance le 20 août pendant la relâche estivale ; sans débat à l'Assemblée nationale, ni au Sénat, pour ne pas éveiller l'attention des citoyens qui à tout moment pourront être plumés comme des pigeons !

 

Noter bientous les comptes bancaires sont désormais concernés : Initialement il était question de créer un capital de garantie européenne des dépôts de 55 milliards € assorti d'une capacité à emprunter sur les marchés financiers en cas de débâcle bancaire afin de protéger les dépôts des citoyens. Puisque l'Allemagne s'y oppose fermement, cette mesure d'Union bancaire que nous avons qualifié en mars 2014 de "Goutte d'eau dans l'océan" est mort née. Désormais, toute faillite bancaire doit être solutionnée par chacun des pays de l'UE, non pas par un quelconque mécanisme de mutualisation.

 


 Février 2014

 

Puisque la crise de l'endettement de l'Eurozone s'éternise, les pays du Nord  de leur propre chef et sous l'influence de la Commission européenne, elle-même soumise aux ordres du gouvernement de l'ombre, ne veulent, ne peuvent plus payer pour l'incompétence des pays du Sud inaptes à gérer les finances publiques, n'ayant pas organisé les réformes de structure avant 2008, entrée en phase de crise majeure. La Bundesbank - banque centrale allemande - BUBA - demande à ce qu'une taxation sur l'épargne des particuliers soit appliquée avant que les États dont la gestion publique est assainie, notamment l'Allemagne, ne soient sollicités de nouveau pour rattraper toutes les conséquences de cette incompétence. Avant que ne se produise un effondrement systémique des banques par effet dominos, puisque toutes sont interconnectées.

 

Après le FMI qui persiste et signe pour organiser non plus la taxation des contribuables mais celle des déposants plus nombreux que les premiers ! S'agissant cette fois du relevé bancaire annuel des particuliers, toutes lignes de compte confondues, un butin qui rapporterait 700 milliards €, de quoi résoudre la crise de la dette en Europe ; désormais c'est la BUBA qui demande à l'identique une taxation sur l'épargne des particuliers, ou sur la globalité de leur compte, modèle FMI.

 

Une taxe applicable en soutien aux obligations d’État - bons du Trésor - titre de dette à long terme émis par les États, la condition sine qua none avant d'apporter une aide éventuelle aux pays européens du Sud. De surcroit, il faut que cet acte de spoliation soit appliqué à l'improviste, par exemple au cours d'un week-end, à l'instar de la dépossession des comptes privés faite à Chypre en 2013, afin d'éviter toute fuite de capitaux de tous les comptes bancaires, y compris des plus modestes. Source initiale, agence Reuters.

 

Une idée qui n'est pas nouvelle car en 2011, le Boston Consulting Group - BCG - avait avancé l'idée qu'une ponction de 30 % sur tous les actifs des particuliers serait le seul moyen de sortir de la crise de l'euro, ce dernier taux pourrait bien être le bon ! Pour avoir une idée, l'endettement réel de la France est proche de 5000 milliards contre 11000 milliards pour l'épargne des particuliers. C'est ce contrepoids qui permet à l’État français de poursuivre ses immenses emprunts sur les marchés financiers !

 

Ce projet issu du quatuor, FMI -  BCG - Commission européenne - BUBA - pourrait aller jusqu'à mobiliser tout ou partie de l'épargne des particuliers et voir le jour prochainement au sein des 28 pays de l'UE. Source agence Reuters - Zero Hedge - développement ici.

 

En juin 2014, l’État australien décide de saisir les quatre vingt mille comptes bancaires inactifs depuis 3 ans, notamment ceux des retraités en maison médicalisée. Montant du butin 360 millions $.

 

C'est un sujet clé que nous avons anticipé et expliqué à plusieurs reprises, la première fois un an plus tôt, voir la mainmise sur votre argent, février 2013.  L'épargne des particuliers, mai - juillet 2013  et  Particuliers gare à vos économies, août - octobre 2013 - ici.

 

 

Conclusion : le prochain ébranlement du secteur bancaire pourrait être l'excuse pour l'application immédiate de ces mesures de spoliation. La zizanie est donc aux portes de l'UE, elle pourrait bien conduire à la rapide dissolution de la zone euro, simultanément à l'abandon des souverainetés nationales ; à l'acceptation spontanée d'un nouvel ordre du monde, sous la forme première d'une totale refonte du système économique et monétaire mondial. Une offre à l'identique, passée totalement inaperçue, faite par le FMI, en 2007, juste à l'entrée en crise majeure, voir en janvier - Voici l'information noyée sous la masse qui n'a pas été perçue, ni comprise, par le plus grand nombre.

 

 

 

La spoliation mondiale organisée depuis 2008 par l'usage massif de la planche

à billets - animation

 


Juste une correction à faire sur cette sympathique animation à propos de la FED - réserve fédérale - banque centrale américaine - qui ne s'est pas trompée sur la politique économique des USA. En fait, elle l'organise en ce sens pour avoir la main mise sur l'économie mondiale, sous la direction du Shadow Government.

 

Voir  Le bilan de toutes les banques centrales  -  La création monétaire, mai - juillet 2013. Voir les énormes masses d'argent ne circulent pas, mars - avril 2013.

 

 

Pour y voir de plus près, voici l'abrégé du cycle de la création monétaire aux États-Unis

 

Pour faire face à son hyperendettement, le service du Trésor américain émet des titres obligataires - bons du Trésor - que la FED - banque centrale - achète en faisant tourner la planche à billets, 60 milliards $ par mois. Puis, la FED gère ces titres sur le marché mondial au mieux de ses intérêts en organisant des interventions massives sur les marchés obligataires et sur la plupart des autres secteurs, l'or par exemple, pour ne cesser d'en manipuler les cours et par là- même tenir en bride l'économie mondiale.

 

 

C'est open bar pour les grandes banques américaines qui elles aussi sont bénéficiaires de ses montagnes de liquidités produites par la FED à un taux de 0,25 %, historiquement le plus bas. Une manne qui leur sert à faire des gains de 25, 50...pour 1 en multipliant les crédits et les actions spéculatives en bourse avec de l'argent qu'elles n'ont pas en dépôt - l'immense trésor de leurs réserves fractionnaires - vidéo.