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La Retraite des salariés

et la part illicite des syndicats 

mai 2013

 

 

 

 

 

 

En France : le gouvernement appelle obligatoirement à une nouvelle réforme défavorable aux retraités. Pourtant une solution toute simple existe : les partenaires sociaux sont d'un côté les syndicats qui représentent moins de 5 % des salariés français - de l'autre le MEDEF - CGPME - CEDIFRANCE - UPA... des organismes patronaux qui dans les faits ne sont pas reconnus par une majorité de dirigeants de petites entreprises, TPE et PME, car seuls 7 à 8 % des patrons adhèrent à une organisation patronale. En France, ces structures non légitimées touchent 4 milliards € par an de subventions publiques. En 2010, lorsque le gouvernement SARKOZY a prélevé 6 milliards € dans les caisses de l'ARGIC et de l'ARCO pour les transférer dans les caisses de l'IRCANTEC, dont la provision en 2013 n'est toujours pas assurée, les partenaires sociaux ont laissé faire

 

Pour solutionner cet immense problème, il suffirait de retirer la gestion des caisses de retraite complémentaire à ces organisations non légitimes. L'économie réalisée serait de 4 milliards € par an, soit 16 milliards € d'ici 2017. De quoi régler le déficit actuel et le gouffre à venir des caisses complémentaires, de surcroît revaloriser les pensions de retraite.

 

Contrairement à la France, qui a rehaussé le barème de l'impôt pour rendre imposables 1,5 millions de petits retraités et du même coup augmenter leurs cotisations sociales à 8,40 %, la Suède assure un régime de retraite équitable pour tous, indexé sur l'inflation. Tandis qu'aux États-Unis, 23 % des retraités se retrouvent maintenant dans un état de grande pauvreté, contre 7 à 8 % en Europe.

 

Pour plus d'informations sur les mesures tordues prises par l'actuel gouvernement sur les retraites, voir le site sauvegarde retraites.

 

Les fonds de retraite ont de plus en plus de mal à payer aux nouveaux retraités - le monde.

 

 

Au Portugal : les fonds de pension préalablement investis en obligations d’État à hauteur de 55 % passent à 90 %, cette épargne n'appartient donc plus aux Portugais. Outre la réduction des salaires des fonctionnaires de 2,5 à 12 %, les retraites du secteur public seront réduites de 10 %. En avril 2014, les retraités manifestent dans les rues contre le vol que représentent les ponctions sur le montant de leur retraite.

 

En Espagne, pour couvrir le paiement des retraites, le gouvernement a prélevé en juillet 4,5 milliards € sur les fonds de la sécurité sociale, s'ajoutent les 7 milliards € prélevés en 2012.

 

En Pologne, septembre 2013, Jacek ROSTOWSKI, ministre des Finances, a réquisitionné les cotisations retraite sous forme de bons du Trésor gérées par les assureurs privés Allianz - Aviva - Axa - Generalli - Ing - dans le but de rembourser l'endettement du pays.

 

25/11/14 -  L'AGIRC, caisse de retraite des cadres est proche de la faillite avec un déficit en 2014 de 2 milliards €. Il ne faut pas compter sur l'aide de l'Etat, lui même en faillite, ni sur l'emprunt auprès des marchés financiers comme peut le faire l'Etat. Reste la solution de fusion avec l'ARRCO l'autre caisse de retraite des salariés non cadres, mais ce n'est qu'une demi-solution puisque cette caisse manque elle aussi de cotisants par rapport au nombre de pensionnés. D'ici à 2018,  il faudra prévoir un déficit minima de 11 milliards, toutes caisses confondues.





Le Rapport que toute la classe politique française

veut enterrer !

 

Le rapport rédigé en 2011 par Nicolas PERRUCHOT, député du Loir et Cher, rapporteur de la commission d'enquête, a été enterré et ne pourra être publié qu'en 2041. Cet homme intègre avait mis à jour le financement occulte de tous les syndicats non représentatifs des salariés (7 %) ni des entreprises (7 %). Pourtant, ils perçoivent une manne sans aucun rapport d'échelle avec les cotisations des adhérents. Il a fallu attendre octobre 2013 pour lever le voile sur le financement  des syndicats dotés de 4 milliards € par an. Ce que la classe politique voulait tenir au secret pour trente ans, car c'est le meilleur moyen d'acheter la paix sociale, surtout en période de crise majeure.

 

Voir dans l'article du Point le lien pour accéder à ce rapport dans son intégralité -  vidéo de l'interview de N. PERRUCHOT - Ce que nous avions dénoncé en mai-juillet 2013, ci-dessus, dans cette même rubrique  " La retraite des salariés et la part illicite des syndicats ".