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Qu'est-ce que la dépression économique ?

1er Janvier 2016 

  

 

La dépression est une forme grave de crise caractérisée par un ralentissement important et durable de l'activité économique : production - investissement - consommation. Cela est généralement associé à une baisse de prix. En 2015, c'est vrai pour le prix à la baisse des matières premières : pétrole, métaux, métaux précieux... Pas pour les prix  alimentaires du quotidien.

 

Autre caractéristique qui ne se dément pas depuis 2008, le chômage est devenu massif.  Sur tous les continents il ne cesse d'augmenter au détriment de la condition de vie des peuples, de l"économie réelle et des Etats privés de recettes fiscales. Lesquels sont tous hyper endettés n'ayant aucun moyens d'y remédier, d'autant plus que leurs plans d"austérité aggravent la situation. Les banques centrales sont tout aussi impuissantes.

 

Conclusion : la situation n'est même pas comparable aux années 1930 car aucune forme de solution ne se profile, l"économie mondiale est en chute libre. C'est une situation sans précédent, sans retour à un état initial, à la normale ; C'est la crise majeure. Une  condition voulue, favorable à l'instauration d'un nouveau gouvernement mondial.

 

 

 

Qu'est-ce que la récession économique ? 

mai 2014

 

La récession ne signifie pas la baisse des prix à la consommation, par exemple des prix alimentaires plus bas, mais la baisse de la masse monétaire. C'est le système composé des banques centrales et des banques privées qui génère de la monnaie par l'octroi de prêts. Alors que la logique voudrait que ce soit les dépôts de liquidités des entreprises et des particuliers qui puissent générer la masse monétaire ! Ce système financier sans cohérence, sans aucun fondement, est donc entièrement artificiel.

 

Vu qu'il y a risque de défection dans le remboursement de prêts, les banques commerciales se doivent d'avoir des fonds propres pour garantir le dépôt de chacun des déposants. D'où la norme établie : le total des prêts accordés par une banque ne doit pas dépasser 12 fois le montant de son capital - fonds propres. Or dès les années 2000 les banques ont prêté jusqu'à 30 fois la valeur de leur capital - principe des réserves fractionnaires - d'où l'obligation actuelle qui leur est faite de réduire la taille de leur bilan pour tenter de surseoir à leur situation de faillite.

 

Les acteurs de l'économie de terrain, entreprises et consommateurs, ont à subir cette restriction de crédit. Pour premier effet : la baisse de la masse monétaire, suivie de la baisse des prix, nommée déflation. En France, la baisse de la masse monétaire est effective depuis plusieurs années, la baisse très partielle des prix est simplement une des conséquences. C'est actuellement le cas pour le prix des produits industriels en Allemagne, Italie, France (chute de la production industrielle française de 3,7 % de mai 2013 à mai 2014) ; Donc pourrait s'en suivre  d'ici peu la baisse des prix de détail.

 

Quel serait le bénéfice de cette baisse de prix pour un pays confronté à une économie atone caractérisée par une envolée du chômage, par la baisse du pouvoir d'achat ? Voir "Crise majeure, les réactions du grand public". La majorité des consommateurs après avoir profité de quelques opportunités de prix bas sur des produits manufacturés ne consommera pas plus que nécessaire les produits du quotidien.

 

D'ores et déjà malgré les opérations de renflouement à répétition opérées par la BCE les banques ont à faire face à un nombre croissant d'impayés, d'où leur retenue à prêter même aux emprunteurs fiables. Un cycle qui entretient 1) la dépression 2) la hausse de la dette d'un État confronté aux entrées fiscales insuffisantes, d'où l'appel à plus d'emprunt sur les places financières. Si la dette nationale est détenue par plus d'investisseurs étrangers - cas de la France à 65 % - il se produit un transfert grandissant de richesse de l’État emprunteur vers les détenteurs privés de la dette - obligations - bons du Trésor - ils sont regroupés en cartel incluant tout à la fois la haute finance et les structures supranationales opérant pour la  véritable gouvernance mondiale.

 

Conclusion : La récession met à nu la condition comptable inextricable des banques. Elle fait s'effondrer le niveau de vie. Une future très probable baisse générale des prix n'aurait aucun effet moteur dans l'actuel système dont les rouages macroéconomiques ovalisés sont inopérants, dans un contexte économique atone.

 

 

 

  

Sept américains sur dix sont dans une totale précarité

 

26/10/16 - Au pays de la soi-disant croissance économique, 7 américains sur 10 n'ont pas plus de 1000 $ devant eux. C'est une donnée  qui, associée au chômage de masse touchant environ 100 millions d'américains en âge de travailler, démontre que le pays est entré en récession. En voici le détail :

 

- 34 % n'ont aucun compte d'épargne

- 35 % ont moins de 1000 $ 

- 11 % ont entre 1000 $ et 4999 $

- 4 % ont entre 5000 $ et 9999 $

- 15 % ont plus de 10 000 $.

 

Conclusion - 80 % des américains n'ont quasiment rien devant eux, ils sont dans une totale précarité, le pays entre en récession. Source, le reconnu journal USA Today.

 

 

 

Qu'est-ce que la stagflation ?

6/11/16

 

 

 

Terme utilisé pour la première fois en 1965. C'est un contexte économique qui conjugue une croissance très faible ou nulle (stagnation) et une hausse des prix (inflation).

 

C'est exactement la situation que l'on connait depuis 2012, nettement aggravée par une montée fulgurante du chômage. 

 

Cette situation va très probablement déboucher vers une hyperinflation, suivie d'une période de déflation au cours de laquelle toutes les monnaies vont perdre leur valeur.