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Dernières cartouches des banques centrales

 

Compléments  du 25/08/15 -  du 09/09/15 - du 15/01/16

 

 Texte initial du 08/02/15 - ci-dessous

 

 

 

FED : Retour à la case départ - comme au jeu de l'Oie !

 

16/01/16 - Puisque les marchés financiers mondiaux dévissent à cause de la récession chinoise et américaine, reconnue qu'à demi-mot ; conjoncturellement à cause de la baisse du cours du pétrole mettant en situation de risque majeur les banques impliquées par ce type d'investissement et de spéculation et réduisant de 60 % l'afflux de liquidités issues du recyclage financier des pétrodollars, lesquels alimentent surtout l'économie US et Wall Street ; la FED - banque centrale américaine - sera probablement  dans l’obligation de revenir à sa politique d'argent prêté à taux zéro et revenir aussi à de la création monétaire - QE  ou  "monnaie de singe tirée du vide"  afin de soutenir à tout prix ces marchés. Une perspective que nous avions envisagé en août 2015, voir ci-après. 

 

Puisque ce sera à nouveau un échec, il s'agira alors de ne pas éteindre les dernières flammèches de l'économie mondiale en distribuant la manne produite par les banques centrales directement aux populations occidentales en vue de sécuriser les bases branlantes de l'économie, de lui redonner un second souffle. De façon à mettre les populations suffisamment en confiance afin d'introduire et de leur faire accepter toutes les modalités requises à l'instauration d'un nouvel ordre mondial - Voir le revenu universel - Prospective.

 

 

01/02/16 - Vidéo pédagogique très utile :

 

 

O6/02/16 - L'analyse de France 2    Mieux vaut tard que jamais !

 

Vidéo -  bouton ci-dessous

 

14/03/16 -  Voir l'analyse  pertinente de David STOCKMAN relative au dernier recours de création monétaire de la BCE.

 

 

09/09/16 - vidéo très utile pour comprendre l'étape ultime engagée par les Banques centrales.

 

 

25/08/15  Il y a quelques mois, les dirigeants de la Banque centrale américaine -  FED  - avaient annoncé pour septembre 2015 la remontée des taux de crédit de 0,25 % à 1,50 %. Une décision corrélée aux indicateurs positifs de croissance de l'économie, de l'emploi aux Etats-Unis. Or, malgré une évidente manipulation des chiffres et du PIB, les résultats sont décevants et ne peuvent plus être masqués plus longtemps.

 

Les hauts dirigeants de la FED auraient du mal à se dédire en suspendant leur décision. Puisque ce sont les marchés financiers qui priment sur l'évolution des bases fondamentales de l'économie réelle, la Réserve fédérale pourrait enclencher d'ici fin 2015, ou au cours du premier trimestre 2016, une quatrième action de création monétaire - Quantitative Easingquatrième mise en oeuvre de la planche à billets - au cas où les places financières dévisseraient à la suite de la remontée des taux. 

 

09/09/15 - "La Réserve fédérale américaine ne remontera pas ses taux cette année, mais poursuivra son opération de planche à billets - QE. Cela va faire couler le dollar, réévaluer fortement le yuan et faire très mal aux USA car ils dépendent des importations chinoises. L'effondrement du billet vert est imminent, l'on devrait s'y intéresser davantage". Peter SCHIFF économiste de renom. Source.



 

Les créations monétaires successives ne sont qu'une production de monnaie de singe



L'on assisterait alors à l’apothéose d'un milieu financier inondé  de liquidités, produites depuis 2008 par toutes les banques centrales du monde : USA - Japon - Royaume-Uni - Europe - Chine, sous forme de monnaie de singe, et de l'autre le contraste saisissant de l'assèchement avéré de l'économie mondiale en continuelle récession depuis le dernier trimestre 2011, malgré les annonces mensongères des divers gouvernements pour masquer à tout prix cette réalité. 

 

Aujourd'hui, la récession de l'économie mondiale devient une réalité pour les spéculateurs

 

Une situation dont les acteurs des bourses mondiales, jusque-là dans l'euphorie des records de gains, n'avaient pas pris réellement conscience. Maintenant, il est bien trop tard de penser à réagir car le décalage entre ces deux mondes si disparates est irrattrapable. Désormais, il n'est plus possible de revenir en arrière pour s'intéresser à l'essor de l'économie de terrain dont les rouages sont irrémédiablement grippés.

 

C'est à ce stade de scission de ces deux univers que de grandes institutions supranationales, dont le FMI, l'ONU, de grandes fondations... comme représentants officieux de la véritable gouvernance mondiale, présenteront à tous les chefs d'Etat les modalités salvatrices de la refonte totale de l'actuel système financier.

 



Texte initial du 08/02/15 

 

 

Chine - Etats-Unis - Europe - Grande Bretagne  - Japon -  depuis 2008, entrée en crise majeure, toutes les banques centrales n'ont eu de cesse d'imprimer virtuellement de la monnaie - planche à billets - de baisser les taux d'intérêt pour tenter de sauver les monnaies fiduciaires - monnaies papier - notamment le dollar US - et prétendre pouvoir relancer l'économie mondiale dont les rouages sont irrémédiablement grippés.

 

 

01/09/16 - Voir cet article intéressant d'Agora.

 

 


Machination,  bilan truqué de la Réserve fédérale - FED - vidéo


L'argent dette  - vidéo 

 

La dernière cartouche de la Banque centrale européenne - vidéo

 

Voir notre article : "BCE au secours des banques privées du 08/04/14"

 

Voir notre article "Le bilan de toutes les banques centrales de mai 2013"

 

Manipulation du cours de l'or  -  vidéo 1  -  2  

 

Plan de la Chine sur l'or - voir notre article du 10/07/14



 

Le fractionnement de l’Euro zone

 

24/01/15 - Dysfonction de l'Euro zone sur fond de récession et d'hyper endettement d'une majorité de pays obligerait chaque Etat déficitaire à faire appel à sa propre Banque centrale pour racheter sa dette et  imprimer des euros afin de pouvoir disposer des fonds nécessaires aux transferts sociaux nationaux.

 

En fait, c'est une pratique cachée utilisée depuis plusieurs années : extrait de notre rubrique Grandes banques 05/2013 : 

 

"Le journal les Nouvelles économiques allemandes (DWN) accuse la Banque de France - BF - de soutenir illégalement les banques françaises - contrairement à l'article 104-2 du traité de Maastricht. Cela s'opère avec l'accord tacite de Mario DRAGHI, président de la BCE qui a autorisé la BF de battre monnaie en complète violation des traités européens. Dans son imprimerie de Vic-le-Comte en Auvergne, l'on produit donc de vrais-faux euros à grand tirage, en illimité, afin d'acheter 300 milliards de produits dérivés véreux qui minent le bilan des banques.

 

Extrait de notre rubrique "création monétaire" de 2013 :

 

"Contrairement aux règles des traités en vigueur, la banque de France - BF -  imprime en illimité des euros dans ses locaux d'Auvergne. Cette manne de vrais-faux billets permet aussi à l’État français d'acheter sur les marchés secondaires autant d'obligations - bons du Trésor - que nécessaire, qu'il revend aussitôt à lui-même pour augmenter comme par enchantement ses recettes, officialisant ainsi l'opération, sans avoir autant recours aux créanciers privés opérant sur les marchés financiers".

 

 

Conclusion   

 

 

1) La création monétaire massive de la BCE, dans le cadre de l'Union monétaire, s'organise à l'arrière plan, depuis plusieurs années. Bien avant l'annonce du 22/01/15, la BCE avait organisé en catimini une création monétaire massive cachée".

 

2) Les banques centrales impriment plus de monnaie que le besoin affiché de tous les Etats.

 

3) Les Etats ne sont donc pas dans l'obligation de lever la totalité des fonds nécessaires au budget de la dette auprès des marchés financiers. Ils n'empruntent plus qu'une partie du montant de la dette, ce qui leur permet de négocier les taux d’emprunt les plus bas, alors que les conditions ne s'y prêtent pas. Néanmoins, les Etats européens sont pris dans la nasse de la finance car environ 26.000 milliards $ de produits dérivés sont liés au total de la dette souveraine européenne.

 

4) Il se produit un report de liquidités du marché obligataire, peu valorisé, vers celui des actions qui ne cesse de battre des records au détriment des fondamentaux économiques qui s'assèchent durablement.  Une dichotomie jamais égalée entre le milieu de la finance et celui de l'économie réelle.

 

5) De la sorte, les Etats sont plus que jamais soumis aux directives du cartel de la haute finance dispensateur de la politique des Banques centrales.

 

 

Mais en quoi consiste réellement ce nouveau programme de soit disant création monétaire -quantitative easing - QE - versus 2015 ?

 

 

 

 Le QE européen - version 2015 - n'est qu'un effet d'annonce !

 

Tout d'abord, la création monétaire - QE -  n'a quasi aucun effet positif sur l'économie de terrain - voir.

 

24/01/15 -  Un plan massif de 1100 milliards d'euro qui en réalité porte sur une toute autre méthode du rachat de la dette souveraine des Etats européens.

 

Mis à part l'Allemagne dont le budget est à excédentaire, ce sont les Banques centrales de chacun des autres Etats de la zone euro qui feront désormais face à l'excès d'endettement à hauteur de 80 %. Elles le feront en continuant à imprimer, monétiser, quasiment sans limitation (voir l'article précédent "fractionnement de la zone euro"). La BCE n'interviendra plus sur l'hyper endettement des Etats qu'à hauteur de 20 %, un partage de risque dont les pertes éventuelles seront assumées par tous les contribuables de la zone euro. En réalité ce plan ne représente plus que 220 milliards sur les 1100 milliards annoncés. Ce sont les banques privées qui seront aidées en priorité - voir notre article du 8/04/14.

 

C'est un plan tronqué, passé inaperçu pour les opérateurs lambda des marchés financiers addictés aux liquidités virtuelles abondantes. Mais la réalité les rattrapera bien vite lorsque les Etats hyper endettés ne pourront plus dissimulés le niveau exorbitant de leur bilan caché. Une situation comptable qui les pénalisera, d'autant plus au cas de sortie de la zone euro, ce qui impliquerait un retour à leur monnaie nationale avec une parité à l'euro impossible à réaliser.

 

29/01/15 -  L'actuel plan de la BCE est qualifié de "Commedia dell'Arte del Professore Draghui" par George Ugeux ex vice-président de la Bourse de New york de 1996 à 2003 qui en donne les  9 raisons.

 

 

Conclusion 

 

1) 80 % de l'hyper endettement des Etats restera à la charge de chaque pays européen, Ce sont les économies (livrets populaires - assurances vie...) de la population de chaque pays qui serviront de couverture de risque. Par la même, c'est le glas de l'Union monétaire européenne 1988 - 2015  et prochainement la dislocation de la zone euro.

 

2) L'avenir de l'euro - dévaluation - valeur de change - pérennité - est donc totalement compromis à court terme. 

 

3) L'on voit ici clairement se dessiner le jeu de la BCE et de la Commission européenne, placées sous les directives du cartel de la haute finance, consistant à prôner la croissance tout en créant les conditions de l'austérité et de l'hyper endettement auto-entretenu des Etats. Extrait audio.

Les Conséquences de la dislocation de la zone euro 

 

 

 

L'addiction des marchés financiers aux Banques centrales

 

 

25/01/15 - Qu'il s'agisse  :

  • De la baisse inattendue du prix du pétrole, de 100 $ le baril à 40 $, voire 20 $, impactant l'engagement de 5400 milliards $  d'investissement privé pour le forage et les infrastructures du pétrole de schiste. Une situation explosive qui débouchera à court terme sur une grande crise financière, cinq fois plus intense que celle des subprime-immobilières de 2008.
  • De la baisse conséquente de certaines monnaies, Euro, Rouble..
  • De la perte de croissance de l'économie chinoise et du risque lié à sa bulle immobilière.
  • De la série de faillites bancaires aux Etats-Unis et en Europe.
  • Du problème immense de la dette grecque.
  • De l'hyper endettement d'une majorité de pays.
  • De la récession installée, notamment en Europe.
  • Des conditions dégradées des fondamentaux de l'économie (chômage massif, baisse du revenu des ménages, consommation et investissement en berne, déflation..).
  • De la multiplication des problèmes géopolitiques et religieux partout dans le monde, etc.

Tous ces sujets majeurs n'ont aucun impact négatif sur le moral et les activités des acteurs des marchés financiers. Par contre,  l'initiative récente de la Banque centrale Suisse de suspendre le cours plancher de sa monnaie, toutes les annonces des Banques centrales, représentées par Mario Draghi,  Janet Yellen... font le plus grand effet sur les investisseurs et spéculateurs des places financières. Ils ont compris que les actifs boursiers sont dopés par les liquidités virtuelles issues des banques centrales, c'est donc uniquement de ce côté qu'ils portent leur analyse.

 


Au plan mondial

 

En 2006, la Réserve fédérale américaine - FED - avait décidé de ne plus publier d'information sur la masse monétaire M3 qui allait atteindre des sommets dès 2008. L'assèchement de l'économie réelle était programmé via l'implosion de la bulle immobilière - subprime - suivie d'une série internationale de planches à billets organisée par le cartel de la FED qui domine les banques centrales occidentales. Cela au profit exclusif des Etats hyper endettés, des banques privées en faillite, sans condition de redistribution vers l'économie de terrain.

 

Ainsi, les Etats totalement dominés par ce cartel, n'ont rien fait pour prendre des mesures de fond, sinon instaurer l'hyper taxation et l'austérité au détriment de la vie et de la consommation des ménages (70 % du PIB). De son côté, le système bancaire a amplifié son addiction à la spéculation financière, il a perdu à nouveau des sommes considérables au détriment de l'investissement vital à l'essor de l'économie de terrain, qui périclite au quotidien. 

 

22/02/15 - Chaque semaine, une nouvelle banque centrale du monde, récemment la Suède, abaisse ses taux d'intérêt, jusqu'à les rendre négatifs, pour tenter désespérément de faire repartir l'économie dont les rouages sont irrémédiablement grippés. Selon David Stockman, elles élaborent des théories de plus en plus contradictoires, de sorte que les banques centrales pourraient faillir, et l'économie mondiale disjoncter.

 

 

La précarité des monnaies

 

24/01/15 - Avant la chute irrémédiable de l'euro, il est encore temps de vous dé bancariser en investissant sur les métaux précieux, à conserver chez vous, hors du circuit bancaire. Notre choix porte sur le Comptoir de Change Opéra - CCO - Paris - téléphone 01 47 42 20 96.  

 

 En 2014, la deuxième meilleure monnaie, c'est l"or. Voir cette vidéo d'Alan Greenspan - ancien président de la Réserve fédérale américaine - FED - octobre 2014.