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L'actuel bilan de toutes les banques centrales 

mai - juillet 2013

 

 

 

 

 

L'actuel bilan de toutes les banques centrales du monde depuis 2008, il n'est plus composé que d'actifs toxiques et d'actifs douteux, ceux que les banques centrales acceptent de prendre à leur compte en échange d'argent tiré du vacuum (rotative offset à imprimer de la fausse monnaie légalement 24/24) sans aucune contrepartie d'actifs tangibles (l'or par exemple). En juillet 2013, selon le Dr ROBERTS, un ex Conseiller, la FED dont le bilan est entièrement truqué est en état de faillite, depuis 2011. C'est donc un coffre de pacotille dans lequel sont stockés 1- les anciennes obligations souveraines (bons du Trésor) dont les banques commerciales ne veulent plus, ayant plus que tout besoin de liquidités en raison de la récession et des critères imposés par Bâle III d'ailleurs sans cesse repoussés par le milieu bancaire pris au dépourvu, 2- les obligations émises récemment par les États, mais très peu souscrites par les opérateurs des marchés financiers. 

 

 La création monétaire

 

Descriptif - elle est présentée comme la meilleure solution pour freiner le chômage, stabiliser les prix et favoriser la croissance, mais son mode de fonctionnement qui a été sciemment perverti par le cartel mondialiste est ignoré du grand public. Le nouveau gouvernement Japonais est tout à la fois confronté à la conjoncture mondiale récessionniste et influencé par les directives de la politique d'inflation monétaire (planche à billets) de la FED. Sous son impulsion, la Banque centrale du Japon (BoJ) prévoit la production d'actifs en illimité pour 13.000 milliards de yen (110 mds €) par mois, de plus elle a d'ores et déjà dévalué la monnaie de 20 %.

 

Ce qui a renchéri l'importation du grand nombre de matières premières indispensables au Japon, le pétrole a augmenté de 70 % en un an. Une initiative qui n'a eu jusqu'à présent aucun impact significatif sur la production industrielle en baisse de 4,8 % en taux annuel, le pire niveau depuis février 2009, au pire de la crise. En cause, les exportations japonaises exprimées en volume qui ont chuté, conditionnées par le ralentissement économique des autres économies mondialisées. Le Japon ne pourra donc jamais pallier à son endettement record de 237 % du PIB. Vidéo de 7 minutes.

 

Quant à la FED, elle va poursuivre la production de faux billets, entraînant les principales banques centrales à faire de même, le temps qu'il faudra, selon les objectifs fixés par le cartel.

 

Selon l'estimation de Gillian TETT du Financial Times, depuis 2008 date d'entrée en crise majeure, les banques centrales (USA - UK - Japon) ont imprimé 7000 milliards de monnaie Monopoly, ce qui impactera brutalement d'ici peu le marché obligataire (les obligations - bons du Trésor ou emprunts à long terme - de l'ensemble des pays). Voir le mascaret des marchés obligataires du 20 novembre 2013.

 

Selon le même journal, actuellement aux États-Unis, pour pouvoir créer 300 milliards $ de croissance, il faut tabler avec 600 mds $ de déficit public + 1000 mds $ de billets photocopiés par la FED, soit un rapport inouï de 5,3 contre 1 !

 

Vu la dégradation rapide de l'économie du continent européen, la BCE applique à les directives de la FED et se lance à son tour dans une opération de production massive de liquidités, accompagnée d'une dévaluation de l'euro. D'ores et déjà dans le secret la BCE permet à l’État français de simuler l'achat d'obligations d’État sur les marchés financiers. Comment opère-t-il ?

 

Depuis quelques mois, contrairement aux règles des traités en vigueur, la banque de France (BF) imprime en illimité des euros dans ses locaux d'Auvergne. Cette manne de vrais-faux billets permet à l’État français d'acheter sur les marchés secondaires autant d'obligations (bons du Trésor) que nécessaire, qu'il revend aussitôt à lui-même pour augmenter comme par enchantement ses recettes, officialisant ainsi l'opération, sans avoir eu recours aux créanciers privés - voir - le quatrième paragraphe de la rubrique Les banques disent sortir du tunnel,  comment la BF procède de la même façon pour sauver les banques de la faillite. Autres effets de la création monétaire de la FED, Peugeot est absorbé par General Motors. Sous couvert de fusion, Publicis est absorbé par le géant américain de la publicité Omnicom, la holding se délocalise aux Pays-Bas pour ne plus payer de taxes, au détriment du fisc français.

 

L'actuelle politique de production monétaire de la BCE a pour but affiché de soutenir les exportations des pays de l'UE et tenter de redonner un peu de couleur à la vie économique. En réalité, tout le monde peut aisément le constater, ces liquidités ne sont pas reversées par les banques en direction de l'économie de terrain. Puisqu'en 2013 plus encore qu'en 2008 le milieu bancaire est ébranlé, confronté aux titres toxiques, produits dérivés, endettement colossal des pays européens, c'est donc lui qui devient prioritaire.

 

La décision vient d'être prise de le soutenir, de le consolider à nouveau, y compris de façon rétroactive ! Ce qui vient d'être confirmé par la dotation supplémentaire de 500 milliards € accordés au fonds de secours européen (MES) pour stabiliser la zone euro, au travers du soutien indéfectible aux banques privées. Mais pour nous le but sous-jacent est très clair, il s'agit, via le secours apparemment salvateur des banques centrales, d'assurer à la haute finance tous les moyens de sa suprématie, de son emprise, sur les États contraints par le poids immense de la dette et de la récession mondiale, le temps que la crise majeure produise tous ses effets.

 

Une leçon qui n'a pas été comprise, sur tous les continents, l'artifice de la création monétaire et le truquage des données macroéconomiques, la suspicion entre tous les acteurs de l'économie, sont à la ressemblance d'un grand Casino construit en carton-pâte et rempli de monnaies de singe ! L'immense bouleversement de l'entrée en crise majeure n'aura décidément pas servi de leçon à personne ! Le mouvement enclenché en 2008 n'aura d'autre issue que d'aller jusqu'au bout.

 

30/09/16 - Voir cet article qui fait le lien entre l'injection massive de liquidités émises par la BCE et la stagnation de l'économie réelle en Europe.