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Croissance mondiale ou récession ?  

mai - juillet 2013

15/10/15  


 

 

15/10/15 - Aujourd'hui,  il n'est plus possible de dissimuler la réalité sur l'état de l'économie mondiale. Les hommes politiques ont joué la comédie de la reprise de croissance autant qu'ils l'ont pu. Stop, les faits rattrapent et dépassent à chaque fois les mensonges et les manipulations médiatiques de toutes sortes et ridiculisent tous les acteurs et acolytes du milieu politique et journalistique.

 

La HSBC, l'une des plus grandes banques, annonce que le commerce mondial chute de 8,4 % sur l'année en cours, que le PIB mondial en dollars US en baisse de 3,4 %. C'est le retour au niveau récessionniste des années 2008, 2009, l'entrée en crise majeure

 

Si la HSBC s'est livrée à cette analyse objective c'est en raison de la situation à haut risque d'impayés colossaux à laquelle sont désormais confrontées toutes les grandes banques. Dès lors, s'engage la période de resserrement du crédit, de la chute aggravée de l'investissement, de la déflation, de l'implosion des bulles spéculatives et du cortège funèbre des licenciements massifs. Source.

 


Mai- juillet 2013 - La croissance mondiale : l'on cite quelques chiffres positifs ici et là + 0,5 % en France + 0,7 % en Allemagne en 2012 et l'on se raccroche éperdument à ces chiffres. En réalité il n'en est rien car globalement la croissance mondiale a perdu sa dynamique. Toute l'Europe est en berne au premier trimestre 2013, même les structures supranationales - FMI - BCE - BRI, ne serait-ce qu'à cause de l'hyper endettement des États, de la création monétaire... annoncent une aggravation pour la période à venir. Les quelques pays qui vantent une progression des richesses produites y parviennent 1) en incluant des paramètres tels que la hausse du coût de l'énergie, une charge de plus pour les consommateurs  2) sans permettre aux populations de bénéficier de la moindre redistribution des richesses produites, donc au prix de profondes injustices et disparités sociales. En France, les gouvernements successifs ont caché l'entrée en récession du pays qui était effective en 2012.

 

En Allemagne la croissance ne cesse de ralentir + 3,3 % en 2011  + 0,7 % en 2012  + 0,4 % en 2013.

 

En France, l'indice Markit indique que l'activité des entreprises a diminué en novembre, la première fois depuis 3 mois pour le secteur industriel comme pour celui des services. L'indice PMI est passé de 50,5 points en septembre à 48,5 points en novembre. À ce niveau c'est le décrochage de l'économie française et la récession avérée au quatrième trimestre 2013. D'où la défaillance en 2013 de 62431 PME, plus de 62.000 faillites sont attendues pour 2014. En cause la faiblesse du marché intérieur et la trésorerie des PME étranglée par des délais de paiement augmentés qu' imposent les grands groupes, 72 jours en moyenne contre 38 en Allemagne.

 

France et Italie : Pourquoi il n'y aura pas de reprise de la croissance - étude technique de Natixis du 25 juillet 2014.

 

Europe : contrairement aux dires mensongers des politiciens sur la sortie de crise, la zone euro est en récession depuis le quatrième trimestre 2011. C'est le CEPR, un réseau de 800 économistes qui l'affirme dans un récent rapport de juin 2014.

 

États-Unis : malgré les centaines de milliards de dollars, tirés du vide, injectés dans le milieu bancaire depuis 2008 par la banque centrale américaine - FED - malgré les effets d'annonce, les autorités étatiques ne peuvent plus cacher l'état de récession économique du pays. Au premier trimestre 2014, le PIB américain a reculé de 2,9 %, situation inédite depuis le premier trimestre 2009. La consommation des ménages qui représente 70 % du PIB est le poste le plus touché, il en va de même en Europe.

 

Conclusion : Nous assistons à l'effondrement de ce système qui confond sciemment croissance du crédit avec croissance de la richesse, alors que la redistribution équitable des richesses produites par l'économie réelle n'a cessé de péricliter depuis les années 1980 - voir au sous-titre création monétaire, le rapport inouï de 5,3 contre 1 pour pouvoir créer 300 milliards $ de croissance !  ici.   Voir aussi Récession - définition.

 

 

16/09/16 - L'une des plus grandes banques au monde, la Deutscshe Bank annonce ses prévisions à long terme, les 30 prochaines années seront marquées par une très faible activité économique ponctuée par de l'inflation, un ralentissement des échanges internationaux, une baisse des profits des entreprises, des rendements négatifs sur les obligations d'Etat (bons du Trésor). Source.